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7 questions à Frédéric Delporte

Frédéric Delporte
Frédéric Delporte

 

Pendant mes visites dans les differents evenements ludiques comme Spielwarenmesse a Nuremberg, Le festival international du jeu a Cannes ou encore Ludinord a Lille, j’ai eu la chance de rencrontrer beaucoup de personnes du monde du jeu et en particulier un duo belge tres sympathique: Etienne Espreman et Frederic Delporte.

Ces deux comperes faisaient tourner un proto sur le theme du fameux salon d’Essen en Allemagne. La Meca du jeu en Europe.

Etienne, le createur de Bruxelles 1983 a deja repondu aux 7 questions  et c’est donc au tour de Frederic de repondre.

En petit rappel, Essen the Game ne sera disponible que sur Kickstarter!! Alors depechez-vous avant qu’il ne soit trop tard car en plus votre serviteur ce trouve sur la boite !!

1. Quel âge aviez-vous lorsque vous avez joué à votre premier jeu de société et qu’était-il ?

De mémoire, la première fois que j’ai dévié du jeu traditionnel, je devais avoir 13 ans. C’était en fin d’année scolaire. Un club de jeu (OST – L’Ordre des Simulateurs Tournaisiens) est venu à l’école pour présenter ses activités à savoir une journée hebdomadaire dédiée aux jeux de plateau et aux jeux de rôles. Lors de cette première rencontre j’ai découvert Talisman et D&D. Ce fut le coup de foudre. Résultat, 27 ans plus tard, me voilà en train de créer mon premier jeu.

2. Pourquoi et comment avez-vous décidé de créer des jeux de sociétés ?

Tout a débuté en 2010 par un délire lors du salon d’Essen. A un moment j’ai lancé en l’air l’idée d’un jeu sur le Spiel et durant les jours qui ont suivi, au fur et à mesure du salon, on transposait tout ce qu’on faisait en action de jeu. Puis on est rentré à Bruxelles et l’idée est tombée aux oubliettes. L’idée est revenue systématiquement lors des Spiel 2011 et 2012 mais n’est jamais allée plus loin. Le déclencheur fut la signature du contrat d’Etienne pour Bruxelles 1893 avec Pearl Games. Deux fois par an, j’organise avec mon association un week-end jeux pour une quarantaine d’amis. Lors du week-end de mai 2013, Etienne m’a annoncé tout heureux qu’il venait de signer son contrat. Et là je me suis dit, pourquoi pas moi. Sur le trajet du retour j’ai expliqué à Etienne mon idée, qui à l’époque était plus un thème qu’une mécanique. L’idée l’a séduit, on s’est donné RDV dans la semaine qui a suivi et nous voilà un an plus tard avec ESSEN The game, prêt pour le lancement de notre première campagne Kickstarter.

3. Quel sont vos 3 jeux de société favoris et pourquoi ?

Faut bien avouer que ça dépend du moment et des personnes avec lesquelles je joue mais s’il faut en donner trois, mon tiercé serait Agricola, Terra Mystica et Last Will. En numéro complémentaire je mettrai Looping Louis … que de folles nuits de plaisirs, rien de tel pour finir une soirée après des jeux bien lourds.

4. Pour vous quelle est la meilleure combinaison pour un jeu à succès ?

Le thème, la rejouabilité et le plaisir de jeu. J’aime aussi quand çà bouscule les neurones .

5. Comment avez-vous procédez pour créer un jeu ?

ESSEN The Game est mon premier développement de jeu donc je n’ai pas beaucoup de recul pour en parler. Dans ce cas bien précis, le fil conducteur du développement a été le thème. Nous avons adapté les mécanismes pour rendre l’expérience du Spiel la plus réaliste possible. Au début on a intégré toutes les idées et anecdotes, tant les nôtres que celles des nombreux testeurs de ce jeux. Le résultat était une usine à gaz, le jeu se jouait en près de 3 heures. Puis progressivement nous avons élagué tout en gardant le cœur du jeu pour l’amener à sa taille actuelle de bonzaï. Un jeu mécaniquement simple mais où de vrais choix stratégiques s’offrent aux joueurs. ESSEN The Game est un des jeux les plus thématiques que je connaisse.

6. Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un souhaitant créer un jeu ?

En vrac : écoutez les autres mais restez fidèle à votre projet, ne pas s’accrocher trop vite aux apparentes bonnes idées, beaucoup de persévérance, un esprit critique, ne pas gardez le prototype trop longtemps en circuit fermé (rien de tel que l’avis éclairé d’une personne que vous ne connaissez pas) … et la liste pourrait être longue mais je vais moi-même devoir digérer cette année de développement pour en tirer des enseignements et trouver une méthodologie de travail.

7. Pourriez-vous nous donner une petite information sur votre prochain projet ?

A ce stade c’est trop tôt pour parler de projets concrets mais on a dans le tiroir un jeu de carte, un jeu sur un thème médiéval fantastique, la mécanique initial d’ESSEN The Game que nous aimerions adapter car très prometteuse, la version 2014 du Spiel … Que du plaisir en perspectif.

Merci Frederic pour avoir repondu aux 7 questions. Pour en savoir plus sur Essen the Game: https://www.facebook.com/ESSEN.the.game

Et voici le lien du Kickaster pour vous procurer ce jeu! https://www.kickstarter.com/projects/670498880/essen-the-game

Essen the Game
Essen the Game

 

7 questions à Etienne Espreman

 

Etienne Espreman

La Bière, les gauffres, le Manneken Pis, le palais Royal nous sommes à Bruxelles la capitale de la Belgique. Bruxelles est la ville ou vit la personne qui va répondre aux 7 questions : Etienne Espreman.

Etienne qui est originaire de Liège, travaille à la maison de Justice à Bruxelles et il est le créateur de Bruxelles 1893 édité par Pearl Games et illustré par Alexandre Roche. Bruxelles 1893 est un jeu de placement d’ouvriers dans le Bruxelles des arts nouveaux. Ce jeu a été nominé pour l’As d’Or de Cannes 2014 et il a reçu Legrand Prix.

Etienne est également le co-créateur avec Frédéric Delporte et Fabrice Beghin de Essen the Game, un jeu qui sortira prochainement sur le thème du salon d’Essen ou vous devrez gérer votre budget et votre liste de jeux favoris pour acheter ces jeux afin de gagner la partie. Essen the Game a reçu ce weekend le prix du meilleur prototype 2014 à LudiNord ! Et j’y étais !

Voici les 7 questions à Etienne Espreman.

1- Quel âge aviez-vous lorsque vous avez joué à votre premier jeu de société et qu’était-il ?

« Bonjour tout le monde.
Je ne saurais dire le nom de ce jeu mais je me souviens que, j’avais à peine 5 ou 6 ans, une de mes tantes, chez qui j’allais passer mes vacances en Ardennes, avait un jeu dont le plateau représentait un parcours à travers des forêts et des montagnes. Chaque joueur était un chasseur et, sur le parcours, il fallait chasser des animaux (à coups de dés) et rentrer le plus vite possible au point de départ.
Sinon, je me souviens surtout de Monopoly, La Bonne Paie, Destin, Cluedo, Stratego,… sans oublier « Attrape-Souris » ! J’ai d’ailleurs toujours aimé attraper les souris. 😉 »

2- Pourquoi et comment avez-vous décidé de créer des jeux de sociétés ?

« En y repensant, c’est à peu près au même âge (vers 6 ou 7 ans) que j’ai fait mon premier proto. Enfin, quand je parle de « proto », entendons-nous bien ! J’ai reçu quelques coureurs cyclistes en métal (paraît que c’est collector maintenant ces choses-là !) et je ne savais pas trop quoi faire avec. Alors, j’ai pris un vieux carton et dessiner un parcours. Pour mon âge, c’était déjà élaboré car je me rappelle avoir dessiné de larges routes (où plusieurs cyclistes pouvaient tenir côte à côte), des cols (rétrécissement du parcours), et même des descentes et des montées. Ils avançaient à coups de jets de dés (et les dés faisaient +1 dans les descentes et -1 dans les montées). On était quand même bien loin de Leader One.

En ce qui concerne « Bruxelles 1893« , il y avait longtemps que je voulais faire un jeu sur Bruxelles. Me manquait juste le thème. Et c’est en regardant une émission sur l’Art Nouveau que l’inspiration m’est venue.
A vrai dire, à l’époque, j’ai eu deux idées de jeu sur Bruxelles. L’autre concernait la reconstruction de la Grand’Place après le bombardement de la ville par les troupes de Louis XIV en 1695. Toujours une histoire de construction donc mais avec une mécanique tout à fait différente, que je trouvais originale à l’époque mais beaucoup moins maintenant… puisqu’il s’agit d’un empilement de dés, comme dans Blue Prints. Ceci dit, à part ça, il semble que ce dernier ne ressemble en rien à « Bruxelles 1696 » (c’est ainsi que je l’avais baptisé). A voir…

Quant au « pourquoi »… allez savoir. Pour ma part, il n’y a eu aucun objectif secret. Je suppose que c’est une phase naturelle lorsqu’on est passionné de jeux et qu’on a tout à coup une idée… »

3- Quels sont vos 3 jeux de société favoris et pourquoi ?

« Difficile d’en sortir 3. Ca varie en fonction de mes envies. J’adore Railroad Tycoon, pour moi le meilleur jeu de train, surtout à cause du matériel et de cet immense plateau qui plonge le joueur en plein western. Je le trouve thématique à souhait.
En général, je suis fort attaché aux thèmes forts. Ce qui ne m’empêche pas d’aimer les autres aussi. Dans la cuvée 2013, j’aime beaucoup Russian Railroads, Nations et Rokoko. Oui, je suis plutôt eruogames. »

4- Pour vous quel est la meilleure combinaison pour un jeu à succès ?

« Il faut d’abord définir le mot « succès ». En termes de jeu, c’est quoi le succès ? Un jeu vendu en millions d’exemplaires ? Un jeu primé à l’As d’Or (;-)) ? Personnellement, je pense qu’un jeu à succès est un jeu qui, avec le temps, devient un classique… même s’il n’est pas distribué en masse.

Je dirais donc que c’est un jeu qui doit « accrocher », par son thème ou sa mécanique, mais qui doit aussi susciter l’envie d’y revenir, en créant le sentiment que, malgré la xième partie, on n’en a pas encore fait le tour et que, la prochaine fois, on essaiera de l’aborder sous un angle différent.

Enfin, et surtout, il faut également avoir la chance de rencontrer le bon éditeur. Car l’idée, la plus géniale soit-elle, n’est rien si elle n’est pas exploitée au mieux. Si « Bruxelles 1893 » est ce qu’il est, c’est grâce à Sébastien Dujardin (Pearl Games). Le travail éditorial qu’il a effectué est exceptionnel, tant au niveau des idées qu’il a apportées qu’au choix de l’illustrateur. J’ai toujours aimé ses jeux et je ne voyais personne d’autre pour éditer « Bruxelles ». Merci à lui. »

5- Comment procédez pour créer un jeu ?

« Je pense qu’il n’ y a pas de recette miracle et que ça tient surtout à la personnalité de chacun. Personnellement, j’avoue être un indécrottable adepte de la procrastination. Pour « Bruxelles », par exemple, ça m’a pris des mois de réflexion avant de commencer à matérialiser mon premier proto. Le jeu , pratiquement tel qu’il est aujourd’hui dans sa mécanique générale, existait depuis longtemps dans ma tête avant que je ne me mette à l’ouvrage.

Pour « Essen the Game« , que je fais avec deux amis, il en va tout autrement. J’ai à peine le temps d’émettre une idée ou une suggestion, que Frédéric et Fabrice la matérialisent et qu’on peut déjà la tester le lendemain ! De vrais acharnés ces deux-là ! 😉
Faut reconnaitre que ça fait vachement avancer le schmilblick. Et puis, à trois, c’est quand même beaucoup plus facile (surtout pour les tests ! 😉 ) »

6- Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un souhaitant créer un jeu de société ?

« Là encore, pas de recette miracle ! Il faut d’abord être passionné. Il faut savoir se remettre en question et ne pas craindre la critique, positive ou négative, car c’est elle qui fait avancer les choses. »

7- Pourriez-vous nous donner une petite information sur votre prochain projet ?

« Je travaille sur une extension de « Bruxelles 1893« . je l’ai déjà fait tourner maintes fois et j’en suis assez content. Mais ce n’est encore qu’un projet.

Je travaille également sur un jeu, avec les deux amis précités, dont le thème n’est autre que le célèbre salon du jeu de ESSEN. Cette idée a germé lors d’un weekend-jeu organisé par Frédéric et, comme on n’en est pas à une folie près, on a décidé de le pousser un peu. On a alors demandé à des dizaines d’éditeurs si l’on pourrait utiliser leur logo sur le plateau et tous ont dit « oui ». Ce fut très motivant pour nous. C’est très sympa de voir que le milieu du jeu de société n’est pas un milieu corrompu par l’esprit de concurrence ou de méfiance.
Comme je l’expliquais, à trois, on travaille beaucoup plus vite que seul et « Essen » a fortement évolué au cours des dernières semaines.
On a simplifié la mécanique au maximum pour ne garder que le substrat et je peux aujourd’hui affirmer qu’il tourne comme une horloge suisse. En ce qui concerne le thème, le moins que l’on puisse dire est qu’il est rendu à 100%.C’est un jeu où il faut acheter d’autres jeux. Et, croyez-moi, plus vous en achetez, plus vous vous sentez encombré !

On pense l’éditer nous-même via un crownd funding pour deux raisons. D’abord parce qu’on a envie de pousser l’aventure jusqu’au bout entre potes. Ensuite, parce que ce jeu présente 60 éditeurs, de tous gabarits et de tous pays, et on préfère garder une certaine neutralité vis-à-vis de chacun.

Merci Etienne pour avoir répondu aux 7 questions. On attend avec impatience la sortie d’Essen the Game.Pour plus de renseignements, vous pouvez les suivre sur: https://www.facebook.com/ESSEN.the.game?ref=br_tf

Bruxelles 1893

Report from the 2014 International Games Show of Cannes, France.

Test du proto Essen avec les créateurs et Michel Van Langendonckt.
Test of the  proto of Essen the game with the designers and Michel Van Langendonckt.

As you know all or almost the 28th International Games Festival 2014 held from February 28 to March 2 at Cannes (France). This is one of the greatest games event in France. This year 270 exhibitors, 300 authors and illustrators on 30,000 m2 welcomed 150,000 visitors during those 3 days.

This is the place to try games you do not know and those who just come out. This is also the place to meet your favorite artists and illustrators for game signings. There are also prototypes of new and future games during the “Off” evenings.

During this show the As d’Or arwards are presented.The As d’Or are the French distinction of the game world. This year the winner were:

  • Concept from Alain Rivollet and Gaëtan Beaujannot published by Repro Productions, As d’Or game of the year.
  • Riff Raff from Christoph Cantz published by Zoch, As d’Or game of the year children.
  • Bruxelles 1893 from Etienne Espreman published by Pearl Games, Great Arward
  • The builders Middle-Age from Frédéric Henry published by Bombyx, Arward from the judges

For me it was too short as always. I still met many people and discovered new / future games.

Off de Cannes 2014

Among the prototypes I’ve tried or seen, there was Essen the Game from Etienne Espreman and Frédéric Delaporte. This simple but interesting game rules immerses you in the Essen show in Germany where you spend a day with a budget to buy games. The atmosphere of Essen is well transcribed with publishers stands, parking to unload your bags, the location of the publishers stand … So a fun game, simple, nice and who has enough levels to provide multiple opportunities and strategy to win. I also saw a game of Polaris, a prototype from Roberto Fraga whose theme is a submarine duel with 2 crews of 4 people each with a clearly defined role. It is intense but very interesting because it takes teamwork of 4 players. Another prototype that I tried is Immortal from Marcel Friboulet. This game plunges you into the bowels of Medusa’s palace where you have to cut her head while avoiding her gaze that can change you into stone. This game is still early test stage campaign but it is a promising as a semi-cooperative strategic game.

There were a lot of prototypes and I regretted not having more time to try them all.

I also tried a game that will arrive on shelves all your « good creameries » soon. It was a success on Kickstarter: Heroes of Normandy from Yann and Clem. A compromise between Memoir 44 and a classic wargame. Fluid mechanics and some high quality material. I can’t wait to get it when it comes out.

Another fun game was Colis Party published by Facily jeux who brought us Pan t’es mort. Nothing better than playing with the creators (very nice actually). A simple game that make us having a really good time.

Marie Cardouat et Naiade
Marie Cardouat and Naiade

As always many meetings and so many interviews in the future of 7 questions style. This was also the time for me to thank in person all those who have kindly already answered to the 7 questions like Marie Cardouat, Helene Graveleau, Yoann Levet, Cedrick Chaboussit, etc ….

I can’t mention all the games I’ve tried and I’ve seen and all the people I’ve met but follow and / or subscribe to La Tour à Dès and see the result of Cannes.

Good games and see you soon!

7 questions for Sébastien Dujardin from Pearl Games

Sébastien Dujardin
Sébastien Dujardin

Sébastien Dujardin is a Belgian creator of games that created the famous Troyes. But this is Sébastien Dujardin, the manager of Pearl Games that will answer the 7 questions. Pearl Games is a young publishing house based in Belgium who edited Troyes course, but also Tournay, Ginkgopolis and most recently Brussels 1893. These are games for the ‘pusher of cubes’, blockbusters that almost become classics. Pearl Games will surprise us as they want to publish all types of games.

So here are the seven questions for Sébastien Dujardin of Pearl Games.

1 – How old were you when you played your first board game and what was it ?

« But it’s impossible to remember, it’s too far, although I’m not that old! I played a lot of very commercial games as well as PenteTargui or Scotland yard in my youth. For more modern games, I started playing in 2003 with my wife, with Carcassonne and Catan 2 players. « 

2 – Why and how did you decide to edit /publish games ?

« I decided to start in 2010 because Troyes really starting to look like something and I had no job at this time. A beautiful combination of circumstances. And also because Xavier and Alain trusted me. »

3 – What are your 3 favorite board games and why ?

« I say Dominion, Agricola and Antiquity, because it is like that. But I am much more open and actually also like lighter games. In addition, it is quite biased because I have less time to practice several times the same games in recent years. Terra Mystica, Key Flower or Tzolkin are very good too, and spoiled my recent years! « 

4 – For you what is the best combination to be published / edited successfully ?

« The best combination is to forget any combination to try to surprise and to have fun. I hate all theoretical recipes. After that, it’s better when the game is fluid, dynamic, interactive and intelligent. « 

5 – How do you procees to publish a game ?

« No time to answer but it should work! « 

6 – What advice would you give to someone wishing to be published / edited ?

« Indulging before thinking about publishing and take a step back, a lot of recoil. « 

7 – Could you give us some information on your next project ?

« The code name of the current game is ‘Auberge Rouge’. If you do not know the story, ask, it’s nice. « 

Thank you Sébastien for taking the time to answer the 7 questions. For more informations about Pearl Games, here is the link: http://www.pearlgames.be/page/gb/1/home

Pearl Games

7 questions à Sébastien Dujardin de Pearl Games

Sébastien Dujardin

Sébastien Dujardin

Sébastien Dujardin est un créateur de jeux belge qui a créé le fameux Troyes. Mais c’est Sébastien Dujardin, le gérant de Pearl Games qui va répondre aux 7 questions. Pearl Games est une jeune maison d’édition implantée en Belgique qui a éditée Troyes bien sur, mais aussi Tournay, Ginkgopolis et tout dernièrement Bruxelles 1893. Ce sont des jeux pour les ‘pousseurs de cubes’ à grand succès qui deviennent presque des classiques. Pearl Games nous réserve d’autres surprises puisqu’ils veulent toucher à tous types de jeux.

Donc voici les 7 questions à Sébastien Dujardin de Pearl Games.

1- Quel âge aviez vous lorsque vous avez joué à votre premier jeu de société et qu’était-il ?

« Mais c’est impossible de se souvenir, c’est bien trop loin, même si je ne suis pas si vieux ! Je jouais beaucoup à des jeux très commerciaux ainsi qu’à pente, targui ou Scotland yard dans ma jeunesse. Pour les jeux modernes, j’ai commencé à jouer en 2003 avec mon épouse, avec Carcassonne et Catane 2 joueurs

2- Pourquoi et comment avez vous décidé d’éditer de publier des jeux de société ?

« J’ai décidé de me lancer en 2010 car Troyes commençait vraiment à ressembler à quelque chose et que j’étais sans boulot à ce moment. Un beau concours de circonstance. Et aussi parce qu’Alain et Xavier m’ont fait confiance.

Pour le comment, c’est plus simple, il suffit de bosser un peu ! »

3- Quel sont vos 3 jeux de société favoris et pourquoi ?

« Je dirai Dominion, Agricola et Antiquity, parce que c’est comme ça. Mais je suis beaucoup plus ouvert en fait et aime aussi beaucoup les jeux plus légers. En outre, c’est assez faussé car j’ai moins le temps de pratiquer plusieurs fois les mêmes jeux ces dernières années. Terra Mystica, Key Flower ou Tzolkin sont très bons aussi, on est gâté ces dernières années ! »

4- Pour vous quel est la meilleure combinaison pour être publié/édité avec succès ?

« La meilleure combinaison est d’oublier toute combinaison pour essayer de surprendre en se faisant plaisir. J’ai horreur des recettes toutes théoriques. Après, c’est mieux quand le jeu est fluide, dynamique, interactif et intelligent. »

5- Comment procédez pour publier un jeu ?

« Pas le temps de répondre mais il faut bosser ! »

6- Quels conseils donneriez vous à quelqu’un souhaitant être publié/édité ?

« Se faire plaisir avant de penser à l’édition et prendre du recul, beaucoup de recul. »

7- Pourriez vous nous donner une petite information sur votre prochain projet ?

« Le nom de code actuel du jeu ‘l’Auberge Rouge’. Si vous ne connaissez pas l’histoire, renseignez-vous, c’est sympa. »

Merci Sébastien pour avoir pris le temps de répondre aux 7 questions. Pour plus informations sur Pearl Games voici le lien: http://www.pearlgames.be/

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